Puisque des changements sont à prévoir suite à l’application de la loi Lagarde sur l »année 2013, les organismes de crédit risquent de revoir à la hausse les conditions pour accorder leurs services.
À quoi faut-il s’attendre de la part des organismes spécialisés ? Quels sont les critères qui seront étudiés par leurs soins pour décider de vous accorder ou non un prêt dans le cadre d’un rachat de crédit ?
Y aura-t-il vraiment un changement à prévoir sur 2013 ou 2014 ?
Les possibilités de recours offertes par les documents d’informations pousseront certainement les organismes spécialisés dans le rachat de crédit à préférer jouer la sûreté dans tous les domaines et à s’assurer que leurs clients ne sont pas dans une situation instable qui pourrait les pousser à se retourner contre eux dans le cas où leur budget ne suivrait pas l’évolution qu’ils avaient prévue.
Ces critères fixés par les spécialistes du rachat de crédit
Que regardent déjà les organismes ?
Les organismes de rachat de crédit sont déjà pointilleux quant aux conditions d’attribution d’un prêt. Cela s’explique en grande partie par le fait que les personnes ayant recours à cette opération sont généralement dans une situation financière précaire, voire dangereuse, et que l’organisme de prêt doit apporter une solution avec des moyens à disposition extrêmement réduits, quand ils ne sont pas minimes.
Il leur faut donc veiller en permanence à la qualité des offres autant qu’à la stabilité des emprunteurs, pour que le rachat de crédit ne soit pas une simple opération venant asséner un coup d’épée dans l’eau.
C’est pour cela que de nombreux critères sont observés à la loupe.
Parmi eux, les éléments suivants semblent être les plus importants :
- Le revenu mensuel, peut-être l’élément le plus important, puisqu’il fournit la réserve d’argent qui viendra chaque mois supporter les différentes dépenses du ménage ou de la personne impliquée dans l’opération. Il faut s’assurer que ce revenu soit relativement stable, qu’il dépasse un seuil fixé par le mode de calcul du taux d’endettement.
- Les sources de rentrées d’argent venant s’ajouter au revenu mensuel : loyers, aides sociales diverses, revenus de l’épargne, etc. Ces sources sont à prendre en considération comme sources supplémentaires dès lors qu’elles sont régulières et suffisamment importantes pour peser sur la capacité de remboursement et pour réduire assez nettement le taux d’endettement.
- Les dépenses existant déjà et pesant plus ou moins lourdement sur le budget du ménage ou de la personne impliquée dans l’opération de rachat de crédit. Ce sont en effet ces dépenses qui vont fixer la part restante du revenu mensuel et la capacité de remboursement. Des dépenses importantes réduiront donc d’autant les possibilités d’obtenir un rachat de crédit intéressant.
Tout ces calculs servent autant à déterminer la capacité de remboursement d’un ménage qu’à évaluer dans quelle mesure il est possible de réduire le poids des mensualités sur le budget mensuel de ce même ménage.
Lorsque les principes fixés par la loi Lagarde seront entrés en vigueur, il y a fort à parier que les mêmes critères seront observés, mais avec toujours plus de marge demandée quant aux possibilités de remboursement.
Dans le cas où le fichier positif serait adopté, la récurrence des incidents de règlement des mensualités pourrait être un nouveau critère discriminatoire, ce qui ne peut qu’encourager les ménages à veiller à rester stables dans leurs paiements.
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